Parmi les opérations les plus pratiquées en chirurgie esthétique, on retrouve la rhinoplastie. Et pourtant, cette intervention qui permet de changer la forme de son nez, n’est pas anodine. Voici ce qu’il faut savoir avant de se lancer :
A quel âge est-il possible d’avoir recours à une rhinoplastie ?
L’opération devient possible vers 16-18 ans. Elle ne peut se faire avant que le visage n’ait terminé sa croissance osseuse et cartilagineuse.
Peut-on corriger tous les défauts ?
Tous les défauts peuvent être corrigés avec une chirurgie du nez. Les principales indications sont :
- La restructuration : un simple remodelage pour harmoniser le visage.
- La réduction nasale en cas d’hypertrophie.
- L’augmentation nasale en cas d’anomalies congénitales ou de séquelles traumatiques…
Certains cas restent très délicats :
- Une peau très épaisse ou au contraire très fine : l’intervention sera complexe.
- Des os cassants : chez les personnes âgées de plus de 45 ans.
- Une fausse bosse : certains creux, par exemple, peuvent donner l’impression d’avoir une bosse. Cette fausse bosse sera mieux traitée par injection d’acide hyaluronique. On parle alors de rhinoplastie médicale.
Qu’en est-il des problèmes respiratoires ?
En cas de problèmes respiratoires, la rhinoplastie va souvent permettre au patient de mieux respirer. En agissant sur la déviation de la cloison nasale par une septoplastie, elle permet de libérer la respiration.
Il est impératif de faire un bilan médical avant l’opération et d’ausculter le nez.
Comment se déroule l’intervention ?
Une intervention de rhinoplastie se déroule sous anesthésie générale et dure de1h30 à 2h. Et, en fonction des cas, le chirurgien pratiquera des incisions soit depuis l’extérieur du nez soit depuis l’intérieur des narines.
Quelles sont les précautions à prendre ?
Il est déconseillé de prendre de l’aspirine ou l’un de ses dérivés pendant la semaine qui précède l’intervention et celle qui la suit afin d’éviter les risques d’hémorragies.
Fumer augmente le risque de complications chirurgicales. Il est donc conseillé d’arrêter de fumer 6-8 semaines avant l’intervention.
Les suites opératoires sont-elles contraignantes ?
L’intervention nécessite souvent une hospitalisation d’une nuit et les suites peuvent être assez contraignantes :
- Œdèmes et hématomes.
- Des bleus autour des yeux pendant au moins 15 jours.
- Le port d’une contention endo-nasale pendant deux jours.
- Le port d’une contention externe : plâtre ou attelle pendant plusieurs jours.
- Surveillance post-opératoire : A dix jours, 3 mois et un an, puis tous les ans.
Il faut savoir aussi que le résultat n’est pas immédiat. Pour que le nez trouve son apparence définitive, il faudra patienter jusqu’à un an.
Quelles sont les complications possibles ?
Les complications auxquels les patients peuvent faire face sont :
- Œdème résiduel.
- Sensibilité au niveau du nez pendant plusieurs semaines.
- Perforation séquellaire de la cloison.
- Imperfection du résultat. Celle-ci peut être corrigée avec des injections.
- Déformation résiduelle, simple à corriger.
- Bec de corbin qui est l’aspect convexe en bec de la région au-dessus de la pointe du nez. Une rhinoplastie secondaire peut être mise en place.
- Le V inversé : le nez prend un aspect de V inversé de face à sa partie moyenne. Une rhinoplastie secondaire est possible.