A proprement parler, il n’y a pas de date intangible pour changer une prothèse mammaire. La longévité d’un implant dépend de beaucoup d’éléments et nul chirurgien sérieux ne peut affirmer qu’il faut le faire après 7 ans, 10 ans, voire au-delà.
Les prothèses mammaires sont des dispositifs médicaux fabriqués dans une matière ductile. A ce titre, elle s’usent. Elle s’usent par essence, elles s’usent parce qu’elle sont dans un environnement biologique (l’ensemble glande mammaire, poitrine, muscle de la poitrine) et elles peuvent s’user en vertu d’un certain nombre de gestes faits durant l’intervention.
Normalement, les implants fabriqués depuis les épisodes fâcheux des prothèses PIP sont très résistants. Cela implique que leur durée de vie est plus longue que les prothèses de première génération, notamment celles qui étaient remplies de sérum physiologique. Néanmoins, même avec des prothèses en gel de silicone, le risque de rupture à terme existe bel et bien. Et c’est précisément à la surveillance de la rupture que l’on peut associer la nécessité du changement de la prothèse.
Ce que tout chirurgien expérimenté qui vous aura opéré dans le cadre d’une chirurgie esthétique en Tunisie doit vous dire c’est que l’implantation de prothèses vous oblige à un suivi mammographique régulier. Pourquoi ? Précisément parce que la rupture de prothèses en gel de silicone cohésif ne se voit pas toujours.
Autrement dit, il n’y a pas forcément de signes cliniques qui indiquent un problème comme une déformation du sein ou un inconfort soudain ressenti au niveau de la poitrine. La rupture silencieuse d’une prothèse vous oblige donc à faire régulier une mammographie, car c’est l’examen qui va pouvoir déceler cette rupture.
Bien entendu c’est un inconvénient de départ. Sauf si la patiente accepte certaines des conséquence de son choix d’augmenter sa poitrine par le moyen des prothèses. Et qu’elle se dit que ses mammographies qu’elle feraient de toute façon par ailleurs seront également l’occasion de vérifier l’état de ses implants.